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Un couple d’artistes

Hélène

Jacques

1 - Un couple d’artistes

Tous deux d’origine bourbonnaise, Hélène Beaudon et Jacques Gaulme se rencontrent en 1939 à paris, où ils ont en commun des amis artistes. Ils attendirent la fin de la guerre pour se marier, en 1945.
Issus du même milieu social (les deux grands-pères étaient gardes champêtres, les deux autres cultivateurs), nés l’un et l’autre dans une ferme bourbonnaise, Hélène en 1914 et Jacques en 1915, ils vécurent dans leur prime enfance des drames liés à la guerre de 1914 ; cette « génération 1914 » explique en partie leur œuvre. Le père d’Hélène, après 3 ans de service militaire, enchaîna sur 4 ans au front. Elle naquit dans une voiture à cheval, sa mère n’ayant pas eu le temps d’arriver à la ferme familiale pour accoucher. Jacques vit son parrain, frère unique de sa mère, tué au front dans les derniers mois de la guerre, à l’âge de 24 ans.

Passionnés l’un et l’autre de dessin et de peinture, ils menèrent chacun de leur côté une œuvre très personnelle, exposant soit séparément, soit ensemble (grandes expositions à l’occasion de 4 0 ans de vie commune », puis de « 50 ans » !). Ils vécurent à Paris, sans cesser d’aller régulièrement dans le Bourbonnais. Leurs œuvres semblent rigoureusement indépendantes. Cependant il serait bon de préciser dans un travail ultérieur les limites de cette indépendance et d’examiner les influences mutuelles entre ces deux artistes.
Au demeurant, le thème de la famille, dans l’iconographie de chacune de leurs œuvres, occupe une place qu’il conviendrait de déterminer.

Quelques avis de critiques :

« mari et femme se partagent les cimaises, pour le meilleur sans le pire, car de leurs manières très distinctes, ils atteignent chacun une sorte de perfection ; Jacques Gaulme renouvelle réellement le genre du paysage, Hélène Beaudon-Gaulme nous propose une série de dessins à la mine de plomb d’un satiné extrême, tandis que ses burins attestent, derrière leur pureté toute classique, un sens sous-jacent de l’insolite »

Roger Delneufcourt, le nouveau journal, 9 juin 1979


«  Jacques Gaulme et Hélène Beaudon-Gaulme, mari et femme, exposent ensemble et font bon ménage, possédant tous deux des dons de dessin vraiment remarquables. Il y a trois hommes chez Jacques Gaulme. D’abord le professeur très sérieux de décors, costumes de théâtre, qui se manifeste dans l’hommage à Molière, si bien composé, suivant les règles. Ensuite, il y a le paysagiste des champs de soleil, des marines des Côtes-du-Nord, d’une belle unité d’espace, où la poésie intérieure se fait jour, puis le troisième homme, qui, excédé par la pédagogie, s’évade dans tel libre surréalisme merveilleux, tel ce soleil vibrant, encadré par une planche de W.C. toute bleue, un véritable chef-d’œuvre ! »


Henri Héraut, le journal de l’amateur d’art, 15 juin 1979.